Omega Man
Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? Encore un nouveau super héros ?
Pas vraiment, il s’agirait plutôt d’une référence directe au film du même nom réalisé par Boris Segal en 1971 avec Charlton Heston sorti chez nous sous le doux titre Le Survivant qui m’avait filé les chocottes quand j’avais 6 ans à tel point que mes grands parents chez qui j’étais en vacances avaient coupé le film en découvrant ce que je voyais me laissant pendant près de 20 ans dans la frustration la plus totale sur ce film. A noter qu’il s’agit là d’une adaptation de Je suis une légende de Richard Matheson
Je ne veux pas en dire plus. Place au film.
Omega man
envoyé par docpersonne. – Plus de vidéos fun.
La musique du film m’a été généreusement prêtée par Les Ignobles du Bordelais.
Stay tuned. 😉
Doc.
P.S. :
Je ne résiste pas au plaisir de mettre quelques affiches du film de Boris Sagal :
La française :
L’américaine :
Et la plus “pulp”, l’Italienne :
Les acteurs sur-jouent, ils sont faux. Ça pourrait avoir du charme, mais là ça ne marche pas.
Le dialogue est lourd et comme disent les américains “Déjà vu”!
Le son n’est pas terrible (peut-être manque de moyens). Vers les 53 secondes,quand on passe d’un plan à l’autre, on entend pendant une micro seconde la fin d’un mot (ça c’est un problème de montage pas de moyen), le son de l’accident ne fait pas du tout crédible, on voit bien que c’est un son rajouté et le son de la voiture du policier qui arrive non plus.
C’est une question de géographie des lieux, les plans n’ont rien à voir entre eux. Un coup on est près d’un hangar, et après sur une route. La façon dont la caméra est posé ne nous donne pas l’ensemble. Du coup on a pas la preuve qu’il faut bloquer la route! En plus le cadre choisi pour l’acteur qui doit stopper la circulation, on a l’impression qu’il est au milieu de nulle part, certainement pas à un carrefour où une Mamie traverserait en déambulateur!
Ca fait copié-collé! Le jeu des acteurs est sur-tendu, vous sur démontré, et pour finir la résolution de l’histoire est tellement prévisible, qu’elle tombe à l’eau!
Avec le temps, et j’ai mis un certain nombre d’année pour le comprendre, il n’y a qu’une règle: être soi-même!
c’est le plus difficile, car filmer au plus près de ce qu’on est, c’est tout un art.
Merci pour cette critique même si elle est négative.
Vous semblez avoir de l’expérience à lire votre dernière phrase et j’aimerais bien voir ce que vous produisez vous-mêmes pour savoir ce que vous entendez par “filmer au plus prêt de ce qu’on est”.
Si je puis répondre un petit peu pour me défendre. Les Zindés se veut être une vision déformée et caricaturale des problèmes que peuvent rencontrer des réalisateurs amateurs (ce que je suis).
Vous vous plaignez du manque de réalisme des sons de voiture, eh bien oui, je l’avoue, vous avez l’ouïe fine, ce n’est effectivement pas un son que j’ai recrée en demandant à mon acteur de se jeter sous les roues d’une voiture. J’ai été feignant et j’ai juste pris un son trouvé sur le net. Mea culpa.
A 53 sec, il n’y a pas de mot coupé comme vous semblez l’avoir entendu mais le passage d’un plan très venteux à un autre beaucoup plus calme et le mot que vous entendez est “okay” bel et bien sur le 2ème plan.
La géographie des lieux ne vous a pas convaincu, je le conçois et pourtant là aussi, j’ai été feignant puisque j’ai tourné les plans du hangar et ceux de la rue au même croisement : une impasse avec le hangar et une rue pas trop passante (je n’ai pas les moyens d’arrêter vraiment les voiture. Et “Georges” est bien au milieu d’une rue et non au milieu de nulle part. Je ne pouvais pas montrer le champ de la caméra car ça n’aurait pas du tout été post apocalyptique.
Qu’est-ce qui fait copié-collé, je n’ai pas compris ? Je n’ai en tout cas copier sur personne et ces dialogues lourds sont bien de moi. La fin prévisible ne me gêne pas plus que ça étant donné que je ne cherchais pas du tout à surprendre, l’effet est même dans la quasi certitude de la réalisation de ce que l’on suppose. ça me fait penser à une série anglaise que peut-être n’avez-vous pas vue et qui est uniquement basée sur ce concept d’humour : The worst week of my life.
Pour le jeu des acteurs, je plaide coupable et archi coupable. Il n’était pas du tout dans mon intention de faire Living in oblivion (ça tourne à Manhattan) de Tom Di Cillo, film que j’adore.
Je visais, plutôt le cartoon d’où le surjeu, les sons faux et le choix de la musique.
Bon je me suis fatigué à faire cette réponse mais depuis, j’ai découvert que “François” n’était autre que Zoun. Une preuve de sa façon d’agir…