Tour de chauffe
Hello,
ça y est après plusieurs déconvenues la semaine qui vient de s’écouler, nous avons enfin réussi à nous relancer dans le tournage de The Mole & The Fox. On a eu un peu de mal en effet avec les intempéries de ces derniers jours.
Donc, hier soir, tout allait plutôt bien pour une fois, à part un froid de canard mais bon on commence à s’y habituer et puis, on se dit que plus on va avancer dans l’année, meilleur il fera.
Le seul petit problème que l’on a rencontré fut le bruit des voitures provenant de la rocade bordelaise. Il a donc fallu réfléchir vite pour trouver une solution de repli. Enfin quand je dis vite, ce ne fut pas une mince affaire. D’ailleurs, petite parenthèse en passant, il est étonnant de noter qu’il est extrêmement difficile de trouver des endroits dégagés loin de toute habitation et sans bruit de voiture. Notre solution de repli fut assez adéquate : il y eut peu de voitures mais…. Eh oui, il y a un “mais” des trains passaient de manière fort régulière juste à côté. On ne peut pas tout avoir.
La complexité technique de la scène (on en reparlera quand vous l’aurez vue 😉 ) a fait qu’au final nous n’avons tourné qu’une seule scène sur les 2 prévues. Manu (la Brindille) avait froid mais rigolait comme un bossu ce qui a quelque peu compliqué la diction de mes quelques répliques.
Nous avions également oublié un des objets principaux de cette scène ce qui fait que l’on devrait s’il fait beau y retourner ce soir.
C’était donc un petit échauffement pour les prochains tournages à venir.
On devrait normalement être plus pro, enfin j’espère. 🙂
Stay tuned.
Doc.
Un tour de chauffe, un tour de chauffe… je veux bien, n’empêche que ça caillait, et pas que le lait. Transi, secoué par des spasmes causés par l’air glacé, étouffé par des fumées toxiques, j’ai quand même réussi à articuler (si, si, articuler malgré ma mâchoire grippée par le froid) quelques répliques, m’accrochant… aux branches (évidemment) pour garder mon sérieux face aux envolées improvisées d’un Doc déchaîné à l’approche de la saison printanière, déversant son trop plein saillies accumulées après une hibernation de plusieurs mois.
Ah, je vous le dit, pas facile tous les jours la vie d’acteur! 😉