Thursday, November 11th, 2010

Série Z…

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J’ai un brin hésité à publier ce message mais j’en ai ras le bol d’être monsieur gentil.

Alors que je postais régulièrement des commentaires sur le blog de Zoun sur ses films et sur ses séries, j’ai eu la surprise de découvrir un matin sur mon blog que Le Magret est prêt, websérie courte de 4 épisodes de Zoun à laquelle j’ai participé en juin dernier avait disparu.
Les épisodes étaient purement et simplement effacés. Je suis donc allé sur le blog de Zoun pour voir si je trouvais un élément de réponse à cette situation pensant que peut-être il avait voulu les remonter pour n’en faire qu’un seul court ce qui était prévu à la base, mais au lieu de ça, j’ai découvert que non seulement toute trace de la série avait été effacée mais qu’en plus le lien vers mon blog aussi.

Pourquoi tant de haine me direz-vous ? Eh bien, j’ai eu le malheur d’être honnête sur sa dernière production (la websérie Pari Tenu) et de dire que je n’avais pas accroché et vu que je n’étais pas le seul, j’ai essayé de proposer des éléments de réponses quant au mécontentement possible de certains spectateurs. Là dessus, Zoun qui avait proposé des éléments de réponses tout à fait valables balance une citation de Pierre Etaix comme quoi, face au spectacle comique il ne fallait pas analyser mais seulement se contenter de le ressentir. Oui, à condition que ce soit comique.
En gros, soit on aime soit on n’aime pas mais dans les 2 cas vaut mieux dire qu’on a aimé, du moins c’est ce que j’ai compris a posteriori concernant Zoun.
Ayant toujours été partisan de la critique comme un élément important de construction artistique que ce soit pour en tenir compte ou pour lui opposer des idées contraires, j’ai fait part de mon désaccord avec cette pensée de Pierre Etaix surtout utilisée en  pare-feu à toute forme de critique. Et c’est cette différence de point de vue qui a déclenché l’ire zounienne. Sans mot dire (mais sans doute, en me maudissant) il a effacé les 4 épisodes ainsi que le lien de mon blog ne laissant aucun doute quant à la nature sanction de cet effacement. J’ai écris une réponse à la découverte de cette nouvelle sur son blog mais il l’a censurée donc ayant fréquenté le bonhomme, j’avais prévu le coup. La voici in extenso :

Ah tiens, je n’avais pas compris que Zoun = Pierre Etaix.
Je n’ai fait que donner mon opinion sur sa citation sans prendre cette citation comme directement adressée à moi (a posteriori,je vois que je me suis trompé).
Tu as par contre, pris personnellement mon opinion sur cette citation vu que tu as carrément effacé de dailymotion, Le magret est prêt auquel j’ai collaboré ainsi que le lien vers mon blog sur le tien.
Waow, c’est violent vu l’énergie et les moyens dépensés pour le faire et un brin lâche aussi puisque tu ne m’en as rien dit par mail.
J’en suis triste et désolé pour toi car ça ne te grandit pas.
Te critiquer n’est donc semble-t-il pas possible même si cette critique est étayée et constructive. A moins de tout trouver génial.

Je ne suis même pas sûr que ce commentaire paraisse sur ton site au moment où j’écris ces mots. Suis-je devenu un spam ? Si c’est le cas merci, là, t’as fait original.

Enfin, pour finir, à ceux de tes lecteurs qui peut-être pourraient, on ne sait jamais, me trouver prétentieux, donneur de leçons ou je ne sais quoi (même si personnellement, je ne pense être ni l’un ni l’autre), je vous invite à venir critiquer positivement ou négativement mes propres productions sur mon site : http://tenbucksprod.net

J’aime faire des courts, voir des courts et critiquer (au sens noble) des courts. Il semble qu’ici ce ne soit pas possible.
Ciao.

Voilà, c’est un peu con tout ça car franchement, j’étais loin de me douter de sa réaction en écrivant mon désaccord avec la citation de Pierre Etaix. Je laisse le lien de son blog car vous y trouverez sûrement des choses intéressantes. Vous ne serez malheureusement pas en mesure d’y lire mes commentaires pour vous faire une idée de leur caractère litigieux ou non étant donné qu’ils ont disparu dans les limbes d’internet. C’est bien dommage car il n’y avait dedans aucune acrimonie mais bel et bien l’avis de quelqu’un qui fait des courts et des séries amateurs et qui donnait son avis éclairé à un autre créateur.

Et puis tiens, puisqu’il semble avoir aimé Pierre Etaix, je le cite à mon tour dans une interview récente accordée à Télérama :

Télérama : A quelle(s) critique(s) vous fiez-vous ?
Pierre Etaix : Je ne me fie qu’aux artistes, pas aux critiques.

Même si je ne suis toujours pas d’accord avec la 2ème partie de sa réponse, je ne peux qu’approuver la 1ère (même si je ne me considère pas comme un artiste mais plutôt comme un artisan).

Z pour Zéro. C’est la note que je mets à monsieur Zoun . Pas pour ses films, je ne me le permettrais pas  mais pour son comportement plus que limite.

Allez. Bonne continuation quand même. Une page est tournée.

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2 Comments on “Série Z…”


  1. Un petit conseil qu’il pourra mettre à profit s’il lit (et il le fera) ce mot : arrête de te faire passer pour un génie. Dire que tu es autodidacte (tout le monde l’est sur internet à quleques exceptions près), que tu t’es fait tout seul et que tu as fait ton film en 3 heures top chrono sans scénario sans rien, juste avec ton petit cerveau, l’air de dire, “vous avez vu ce que j’arrive à faire, à quel point je suis fort, à quel point je suis génial”.

    C’est enfantin…. Tu peux faire sans ça et tu pourrais faire beaucoup mieux si tu bossais plus. Et, oui je le redis, resservir un gag à l’identique, ne fait pas rire. Et si tu as cru que je venais sur ton blog pour te casser, tu t’es planté et la parano n’est pas loin. A bon entendeur…


  2. Les dessous du tournage de Le magret est prêt

    Ce ne fut pas vraiment une partie de plaisir. Avec mon amie, nous avons fait le déplacement à Biarritz pour nous enfermer un week-end complet avec Zoun pour tourner.

    Seule image existante encore sur Le Magret

    Au départ, on devait tourner autre chose qui est devenu La pince à épiler (à voir sur son site) mais aux Eaux-bonnes qui se trouvent dans les Pyrénnées à plus de 4 bonnes heures de Bordeaux. Zoun me l’ayant appris la veille ou l’avant veille, je lui ai dit qu’il n’était pas question, en fin d’année scolaire (je suis prof des écoles) où la fatigue commence à se faire sentir que je fasse 8 heures de route dans le week-end. (Bien m’en a pris finalement).
    Mais comme j’avais donné mon accord de principe pour un tournage sur ce week-end, je ne voulais pas faire faux bond à Zoun avec qui je n’avais eu par mail que des contacts sympathiques.
    Arrivé sur place, on discute de 2-3 idées et il me propose Le magret dont l’idée lui avait été donnée la veille par Lou du site cinémadfilms. Il a dessiné les situations en 20 min juste avant qu’on arrive (du moins, c’est ce qu’il m’a dit).
    Le samedi, le tournage se passe plutôt bien,l’ambiance est à la déconne mais c’est le dimanche que tout commence à se gâter. Nous avions convenu d’une heure de rendez-vous mais Zoun n’est pas prêt, vient juste de se lever ( à sa décharge, il travaille de nuit mais pas cette nuit-là car il était en vacances depuis 2 semaines) et est très surpris quand on l’appelle 10 min après l’heure de rendez-vous pour lui demander où il est. ça ne lui était jamais arrivé nous a-t-il dit que des acteurs soient ponctuels.
    L’après-midi, je sentais que nous n’étions plus du tout sur la même longueur d’ondes. Il voulait finir son film coûte que coûte sur notre dos et pour la faire courte niveau anecdote sachant que l’on devait partir vers 17h, il nous a fait travailler jusque-là sans pause casse-croute. J’ai au final détesté cet après midi et il m’a fallu un moment pour lui pardonner et oublier un peu. Les épisodes sont sortis durant l’été. Je n’étais pas fan du montage de toutes les scènes mais j’aimais beaucoup l’énergie qu’il y avait dedans et l’humour des situations et des dialogues me plaisait aussi. Après que l’on se soit expliqué par mail à la rentrée et qu’on en soit arrivé à la conclusion que nous avions eu une incompréhension mutuelle, il m’a demandé si je voulais qu’il enlève les épisodes, ce à quoi je lui ai répondu qu’étant donné qu’on en avait bavé, il valait mieux qu’il les laisse.

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